Portrait Agnes Kotarba

A travers ses œuvres, Agnès Kotarba renoue avec son enfance. Elle se reconnecte aux sensations, aux souvenirs ancrés de ces étés passés dans un cabanon sur la dune d’une plage marocaine. Une vie simple et joyeuse où le sable, la mer, les rochers et le bois calciné, résidu du feu qui servait à cuire les aliments, l’ont marquée, se sont gravés en elle.

Après un passage aux Beaux Arts de Paris, Agnès Kotarba intègre l’école d’Avignon spécialisée dans la conservation et la restauration de peintures murales.  L’envie de travailler la terre et les matières minérales l’incite à se tourner vers des enduits à base de chaux et d’argile. 

Elle collabore avec plusieurs ateliers de décors prestigieux et, à titre indépendant, réalise de beaux projets tel que : un enduit minéral pour la maison Van Cleef and Arpels à Los Angeles et des décors dans un palais au Koweit. 

Agnès Kotarba ouvre aujourd’hui une nouvelle page.
Authenticité, simplicité et minimalisme sont le cœur de son travail. 
Elle récolte, trie, pile, tamise, malaxe, pétrit, étale, forme la matière avant de laisser le séchage naturel opérer et révèle le résultat final de ce qu’elle appelle « ses plaques ». 

Les frontières sont abolies entre l’artiste et les éléments.
Sally Gabori, à propos de son exposition à la Fondation Cartier, disait : «  Voici ma terre, ma mer, celle que je suis ». De même, Agnès Kotarba fait corps avec ses œuvres, tout entières puisées dans ses racines.